La plupart du temps, les ballonnements sont dus à des dysfonctionnements non graves de l’estomac, tels qu’une intolérance au lactose, ou même à un excès de nourriture.
Mais ce n’est pas toujours le cas, ce qui signifie que les ballonnements d’estomac peuvent parfois être déclenchés par quelque chose de plus dangereux, voire un cancer.
Mais comment faire la différence entre des ballonnements sans danger et des ballonnements inquiétants ? Dans le texte suivant, vous trouverez 10 diagnostics liés à des ballonnements graves et dangereux.
Perte de poids – Lorsque vous commencez à perdre du poids de façon suspecte sans aucun changement dans votre régime alimentaire quotidien ou votre activité physique, c’est un signe inquiétant, surtout si vous perdez 10 % de votre poids corporel général.
Cela pourrait être le signe d’un cancer potentiel qui se trouve dans vos intestins et qui presse votre estomac de sorte que vous vous sentez plein après une petite quantité de nourriture. Vous pourriez aussi avoir une tumeur qui sécrète des liquides qui suppriment votre appétit.
Ascite – Il s’agit d’un état dans lequel vous prenez soudainement plus de poids et votre tour de taille augmente. En fait, cela se produit à cause d’une quantité anormale de liquide qui est sécrétée dans votre abdomen.
Vous pouvez vous sentir ballonné et avoir l’impression d’être enceinte. La plupart du temps, il s’agit d’un signe de maladie du foie.
Les ballonnements, combinés à la jaunisse, rendent la peau et les yeux jaunes, ce qui est un signe certain de propagation du cancer au foie. Cependant, il ne s’agit pas forcément d’un cancer ; il peut s’agir d’une autre maladie comme l’hépatite.
Des douleurs abdominales sévères et soudaines accompagnées de ballonnements, de nausées et de vomissements peuvent signifier qu’il y a une obstruction faite de tissu cicatriciel ou même d’une tumeur intestinale.
Afin d’éviter une perforation intestinale qui peut être fatale, vous devez immédiatement consulter un médecin. Les douleurs sont aiguës et se manifestent par vagues, car les intestins sont remplis d’aliments et de sucs et c’est en essayant de pousser tout cela à travers l’obstruction que vous ressentez la douleur.
Saignements vaginaux ou sang dans les selles – Si les femmes présentent des saignements entre les règles ou après la ménopause, elles doivent y prêter une attention particulière car ils peuvent être associés à des ballonnements.
Cependant, la plupart du temps, ces saignements ne sont pas associés aux maladies les plus dangereuses, mais il s’agit très probablement d’hémorroïdes, d’un cycle menstruel irrégulier, de fibromes ou d’une atrophie de l’endomètre.
Fièvre – Si les ballonnements sont accompagnés de fièvre, c’est un signe d’inflammation ou d’infection. Vous devez vérifier votre sang et si le nombre de globules blancs a augmenté, une infection pelvienne, urinaire ou gastro-intestinale doit être exclue.
Les causes les plus graves des ballonnements :
Le cancer de l’ovaire est le 5ème cancer le plus fréquent chez la femme. Les symptômes sont des ballonnements persistants, une sensation de satiété rapide et des douleurs pelviennes. Les femmes de plus de 50 ans sont les plus exposées et les facteurs de risque sont le fait de ne pas avoir d’enfants ou de les avoir à un âge avancé, l’obésité, des antécédents familiaux de ce type de cancer, une hormonothérapie de longue durée.
Cancer de l’utérus – les symptômes sont des saignements vaginaux anormaux, des pertes vaginales aqueuses et sanguines, des douleurs pelviennes, des douleurs lors des rapports sexuels ou de la miction. Les facteurs de risque sont la prise de suppléments d’œstrogènes, la radiothérapie, le tamoxifène, des antécédents familiaux de cancer du côlon appelé syndrome de Lynch, ou des antécédents familiaux de cancer de l’utérus.
Cancer du côlon – il peut se trouver à la fin du côlon ou au début. S’il se trouve au début, il provoque des ballonnements persistants, des saignements et la situation risque fort de s’aggraver. S’il se trouve au milieu ou à la fin, les ballonnements ne peuvent être qu’un symptôme initial. Ce type de cancer peut être prévenu en changeant les habitudes de vie et en commençant un régime naturel à base de plantes.
Cancer du pancréas – Malheureusement, ce cancer est connu pour être l’un des plus agressifs et pour avoir le taux de mortalité le plus élevé. Les symptômes typiques sont des ballonnements avec jaunisse, un manque d’appétit, une perte de poids et des douleurs abdominales supérieures.
Le diabète accompagné de douleurs dorsales et abdominales est un autre symptôme.
Le cancer de l’estomac – il ne présente aucun symptôme au début, mais plus tard, il peut se manifester par des ballonnements, une indigestion et une sensation de plénitude dans la partie supérieure de l’abdomen. Parfois, il a déjà atteint un stade dangereux lorsqu’il est diagnostiqué, de sorte que l’éventail des symptômes peut s’étendre à la perte de poids et aux nausées. La bactérie Helicobacter Pylori est un autre facteur de risque et, en même temps, la principale cause du cancer de l’estomac.
Les maladies du foie ne sont pas dangereuses et sont la plupart du temps bénignes, mais elles peuvent entraîner la propagation des cellules cancéreuses du foie aux autres organes. En effet, tout le sang est filtré par le foie et lorsque les cellules cancéreuses passent dans la circulation sanguine, elles passent par le foie. Les facteurs de risque sont les ballonnements accompagnés d’ascite et de jaunisse. Le cancer du foie peut se développer chez les personnes qui ont des antécédents d’hépatite ou de consommation excessive d’alcool.
La diverticulite est causée par la combinaison de plusieurs conditions telles que des ballonnements, de la fièvre et des douleurs abdominales. Tous ces symptômes s’accompagnent de diarrhée ou de constipation. Elle doit être traitée par un régime liquide et des antibiotiques. Un scanner permet d’exclure la présence d’un abcès, une complication qui peut même nécessiter une intervention chirurgicale. Une fois toutes les complications passées, il faut suivre un régime riche en fibres.
La maladie inflammatoire pelvienne survient lorsque les ovaires ou les trompes de Fallope sont infectés, le plus souvent par des maladies sexuellement transmissibles, la gonorrhée ou la chlamydia. Cela peut se produire pendant une fausse couche, un avortement, un accouchement ou l’insertion d’un dispositif intra-utérin. Un examen pelvien doit être effectué et l’infection est généralement traitée par des antibiotiques, car elle peut entraîner une infertilité ou une grossesse extra-utérine (tubaire).
La maladie de Crohn – il s’agit d’une maladie auto-immune qui affecte le tube digestif, l’intestin grêle et le côlon. Le principal symptôme est le ballonnement et elle peut provoquer des obstructions du côlon qui peuvent s’accompagner d’une perte de poids, de nausées, de vomissements après avoir mangé et de sang dans les selles. Les autres symptômes sont des douleurs articulaires, une inflammation des yeux, des aphtes et des lésions cutanées.
